Le couloir de la mort. Vous connaissez ? Bien sûr que vous connaissez... C'est le nom qu'on donne aux couloirs qui mène à une chambre d’exécution encore en fonctionnement dans notre beau pays qu'est l'Amérique. Je me présente... Thomas "Blakes" Cassidy. On m'a permis d'écrire quelques mots sur ce papier... Il est 10:30, dans trente minutes, ça sera la fin pour moi.
Je suis accusé d'avoir tué ma femme et mon fils... Massacré à coup de hache. Comme un boucher aurait découpé de la bidoche. Mais je n'ai rien fait. Je suis innocent... "Nous le sommes tous" diront les autres connards qui vivent dans cette putain de prison. J'ai été coupable d'une trahison, d'une manipulation et tout ça pour me conduire ici, dans ce putain de couloir de la mort. Au moins, il y a une bonne nouvelle à tout ça, je vais pouvoir retrouver Sarah et Alex, ma femme et mon fils.
On m'a demandé si je voulais parler à un prêtre pour me "Confesser"... Ils sont drôle... Me confesser de quoi ? Hors de question qu'un curé m'approche. Si Dieu existait, je ne serais pas là entrain de poiroter avant de passer sur la chaise. Je vais expliquer en quelques mots pourquoi je suis ici, d'après moi. Je bossais pour un rital, Leon Lazarre, un putain de nom de français pour un faux rital. Je suis un nettoyeur, un tueur... Je ne vais pas le cacher, après tout, je vais finir griller sur une chaise en bois. J'ai travaillé pour le gouvernement américain à plusieurs reprise et pour des truands ou des mafieux quand je voulais arrondir mes fins de mois. La mission était simple, tuer un espèce de docteur en biosynthétique, me demander pas ce que c'est, j'en sais foutrement rien. Tout ce que je sais, c'est que la prime était de cinquante mille dollars pour sa tête.
Il était à Tokyo... Je n'avais cas y allez, le tuer, ramener sa tête et basta. Mais ce Lazarre était pas net. J'ai refusé le job, le tout premier en six ans. Lazarre était pas réellement enchanté quand je lui ai renvoyé le contrat dans la gueule. Il menaça de tuer ma famille si je ne faisais pas ce qu'il voulait. Des paroles en l'air, enfin... Normalement, c'est des paroles en l'air. Pourquoi moi ? J'en sais rien foutrement rien... Mais... Il passa à l'assaut quand j'était partie faire mon sport matinale. A mon retour chez moi, c'était un massacre... Ma femme, mon fils et cette putain de hache... Les flics se sont pointés, j'était là, couvert de sang, la hache à la main. Coupable.. C'est ce qu'on dit les jurys. Il y a quelques jours, j'ai appris que Sarah était une espionne pour le gouvernement anglais. Qu'elle travaillait pour Lazarre fût un temps. C'est le flou le plus complet, je ne comprend plus rien...
Plus que quinze minutes... Quinze minutes avant la fin de ma vie. J'ai... trouvé quelque chose de bizarre dans mon repas. Une sorte de médaillon avec pour symbole un triangle avec en son centre un œil. Ça me rappelle ce symbole sur les billets de un dollar... Les Illuminati étaient toujours présent, dans n'importe quel service. Prison, avocat, peut-être même chez la présidence. Mais que voulais dire ce médaillon ? J'en sais rien...
Il est l'heure... C'est la fin... Je gagne le couloir de la mort dans l'espoir de retrouver ma famille. Ce putain de Lazarre aura eu ma peau mais j'espère qu'il souffrira lors qu'il me rejoindra, car moi, je l'attendrais....
C'est la fin...