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 Mercutio, le Gardien de la Voie passive

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Mercutio

Mercutio


Messages : 25
Date d'inscription : 02/05/2012
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MessageSujet: Mercutio, le Gardien de la Voie passive   Mercutio, le Gardien de la Voie passive EmptyDim 6 Mai - 18:59

Le jeune homme entra dans la pièce, il souffla de mécontentement quand il vu la chaise de bois qui l'attendait. Derrière un bureau, un homme âgé et barbu, une femme en tailleur et un jeune homme en costume, le dévisageaient.
Le premier s'affala sur sa chaise, les jambes tendues et les bras croisés derrière la tête.

Mercutio, le Gardien de la Voie passive Mercut14

L'homme à la barbe prit la parole le premier.

  • Vous êtes Escala Mercutio ?
  • Non, on dit Mercutio, accentuez bien le cu, en italien on accentue toujours l'avant dernière syllabe. Alors répétez après moi, Mercuuuutio, c'est important de bien mettre l'accent sur le cu, c'est important le cu quand même.
  • Oui oui bon passons, Monsieur Escala donc, vous avez purgé douze des quinze années que vous deviez faire, c'est exact ?
  • Si tu le dis.
  • Vous avez passé six ans dans l'institut psychiatrique de Sterton en Arizona puis six ans ici, c'est exact ?
  • Tu dois mieux le savoir que moi.


Mercutio regardait le jeune homme à la gauche du barbu d'un air insistant, il ne détournait pas le regard un instant, et cela le mettait mal à l'aise. Le barbu arrêta son interrogatoire quelques instants.

  • Pourquoi regardez-vous mon confrère ?
  • Parce qu'il a de beaux yeux, agréables a voir !


La femme prit la parole d'un ton sec.
  • Arrêtez vos familiarités je vous prie.
  • Oh mais t'inquiète pas ma belle, j'aime aussi les femmes et tu pourrais participer avec ton petit cul serré. Ca ne me déplairait pas, au contraire.
  • Vous êtes d’un vulgaire, je pensais que vous veniez d’une noble famille... vous devez avoir de sacrés fréquentations !
  • Et cocotte, tu es stupide ou quoi ! Tu as vu où nous sommes ? Mes fréquentations, c’est des violeurs, voleurs, assassins et j’en passe. Maintenant la courtoisie est le gracieux petit nom du mensonge, ma grossièreté par contre est authentique.
  • Bon arrêtez, nous sommes là pour étudier votre demande de liberté provisoire !
  • Ma demande de liberté ? Mais j'ai rien demandé moi, pourquoi je souhaiterais être libre ?
  • Mais, vous souhaitez rester ici ?!
  • Hé mon vieux ! Ici je suis nourri blanchi et logé aux frais de la princesse ! En plus j'ai un accès total à la bibliothèque et je peux étudier dans les meilleures universités sans même bouger mes impériales fesses de mon lit. Que souhaiterais-je de plus ?!
  • Euh, la liberté ?
  • La liberté ? Elle est entre ses quatre murs ma liberté, pas dehors mon vieux.
  • Il n’y a pas de liberté ici !
  • Pourquoi, tu te trouves plus libre que moi, toi ? Le matin tu te lèves et tu files au boulot pour ne rentrer chez toi que le soir. Es-tu libre de faire autrement ? Moi je suis chez moi en permanence, et si je ne me lève pas, personne ne viendra m’en empêcher. Je n’aurais aucun souci, je ne me demanderais pas comment je vais bien pouvoir nourrir ma famille ou payer mes factures. Alors qui est la personne la plus libre dans cette pièce d’après vous !
  • Bon arrêtez, éprouvez vous au moins un quelconque remord pour votre meurtre ?

Mercutio laissa, l'espace de quelques instants, son sourire moqueur pour laisser place à une mine sombre, le regard vide. Il fixa ensuite le plafond, reprenant son air détaché et je-m'en-foutiste habituel.



  • Des remords, petite Orphelia dort paisiblement maintenant.
  • Répondez à la question je vous prie.
  • Mais à quelles questions ? Attendez, je sais. Mercutio avez vous des remords à avoir tuer quelqu'un ? La réponse : Non. Mercutio avez vous des remords du fait de lui avoir briser le crâne avec plus d'une vingtaine de coups de chandelier ? la réponse : Non. Mercutio avez vous des remords d'avoir jeter son corps dans une benne à ordure ? La réponse : Non. Mercutio avez vous des remords d'avoir tué votre soeur ? La réponse : Non. Mercutio avez vous des remords de l'avoir si tuer de manière si sauvage, que les témoins se comptaient par dizaine ? La réponse : Oui. Oh oui, je suis si torturé par le remord.

Mercutio se tenait la poitrine en se jetant au sol larmoyant.
  • Oh oui je suis si rongé par le remord votre Honneur, je suis un homme pur.

Il se releva d'un coup et posa fermement ses deux mains sur le bureau des inspecteurs pénitentiaires.

  • Oui j'aurai du tuer tous les témoins, désolé messieurs dames mais ce n'est pas avec moi que vous trouverez la bonté humaine. D'ailleurs celle-ci n'est qu'un mythe.
  • Bon bon nous en savons assez, vous serez informé dans les jours qui viennent monsieur Mercutio Escala.


Mercutio se leva et sorti de la pièce avec le garde, ce dernier le regardait avec un sourire narquois aux lèvres.

  • Hé hé, tu te plais vraiment ici Mercutio ?
  • Ouais c’est dommage.
  • Pourquoi dommage ?
  • Je vais devoir aller faire mes valises, ca me fait chier.
  • Tes valises ? Hé, tu as beaucoup de privilège ici, mais je doute que le directeur t’autorise à partir en vacances.
  • Il n’aura pas le choix, ma famille veut me savoir dehors, va falloir que je trouve un coin, à l’abri d’eux.
  • Je …
  • Allez t’inquiète Peter, ramène moi dans ma cellule et n’oublie pas de faire les placements que je t’ai conseillé.
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Mercutio

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MessageSujet: Re: Mercutio, le Gardien de la Voie passive   Mercutio, le Gardien de la Voie passive EmptyMar 17 Juil - 22:01

NYC : Cimetière de Green-Wood, le 18 juillet 2012 à 0h01.


L'homme en habit de marque se tenait seul au centre des tombes, l'eau de pluie ruisselait le long de son visage fermé. Devant lui, une sépulture richement ornée.

Mercutio, le Gardien de la Voie passive Mercut17

Orphelia Escala. 1991 - 1999.



L'homme tenait un médaillon qu'il caressaait du pouce, suivant ses contours. Après plus d'une heure, il fut interrompu par la voix mielleuse d'une femme âgée.


- Je savais que tu serais là mon petit.
- Bonsoir grand-mère !
- Viens sous mon parapluie, tu vas attraper la mort.
- Sans façon grand-mère, je danse avec la mort tous les jours de toutes façons.
- Ne fait pas l'enfant !
- Que voulez vous ?
- Que... Mais voir mon doux petit, allez, je ne t'en veux pas. Ne reste pas à l'écart, la famille te pardonne.
- Fort bien... mais elle et moi, nous ne vous avons pas encore pardonné, et je doute que cela arrive...

La vielle dame prit subitemment un ton beaucoup plus sec et autoritaire.
- Mercutio ! Obéis et cesse de faire l'enfant, l'empire a besoin de toi !
- Je n'ai que faire de l'empire Escala...
Répondit Mercutio d'une voix toujours monocorde.
- Nous, j'ai besoin de toi, mais aussi de tes liens avec œil.
- Nous y voilà, un Escala n'a besoin de personne sauf si cela lui apporte. Désolé de te décevoir grand-mère mais c'est non.

Mercutio caressa une dernière fois le nom sur la tombe avant de tourner les talons.
- Empêchez le de partir, je veux qu'il me serve.

Quatre hommes armées sortirent de dernière les tombes.
Des mains spectrales sortir d'un coup du sol et broyèrent les fusils d'assaut des hommes de mains. Mercutio se retourna vers sa grand-mère, la main tendue dégoulinant de sang, la vielle dame tomba au sol sentant son cœur se serrer.


- Vielle maman, laisse nous tranquille, la prochaine fois, tu mourras...
- Mercutio, tu n'es rien sans nous, tu as toujours était un bon à rien, jaloux, un perdant, tu n'arrivera à rien... Mercutioooo, tu m'entends ?

Le blondinet continué son chemin comme si de rien n'était.

- Tu n'es qu'un détritus insignifiant. Comme ta sœur !

La Carte de la Papesse eu un moment d'arrêt, puis en reprenant sa route, il claqua une fois des doigts. Au même moment, la vielle dame tomba inerte, les yeux révulsaient.



Il sortie du cimetière, les hommes de mains avaient trop peur pour intervenir, Mercutio entra dans le Metro de New York en disant d'une voix triste.


- Pardonne-moi Orphelia, mais je l'avais prévenu.
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